Cette étude évalue l'efficacité et la tolérance de la chimio-immunothérapie néoadjuvante avec camrelizumab, nab-paclitaxel et cisplatine chez les patients atteints de carcinomes épidermoïdes tête et cou localement avancés, montrant des résultats prometteurs en termes de réponse tumorale et de préservation des organes.

Chez les patients opérés de stade IB (>4 cm) à IIIA avec ou sans anomalie moléculaire ciblable, le standard actuel est la chimiothérapie adjuvante, suivi d’une surveillance dont les modalités ne sont pas codifiées. Chez les patients dont la tumeur présente une mutation EGFR, un traitement adjuvant post chimiothérapie avec l’osimertinib donné pendant 3 ans a montré un bénéfice net de la survie sans rechute.

Concernant les cancers du sein (CS) non métastatiques HER2+ (surexprimé et/ou amplifié), plusieurs études de stratégie pour une désescalade thérapeutique ont été et sont conduites, notamment en néoadjuvant, dans le but de réduire au maximum les risques de rechute à distance tout en limitant la toxicité à cours et à long terme afin de préserver au mieux la qualité de vie des patientes pendant le traitement et à la phase dite de « l’après cancer ».

GemPred est une signature transcriptomique prédictive de l'efficacité de la gemcitabine en situation adjuvante. Elle a été développée à partir de lignées cellulaires et d'organoïdes et validée rétrospectivement (Nicolle R et al. Ann Oncol 2021 et Transl Oncol 2022).

La maladie veineuse thromboembolique est une maladie fréquente. Elle moins fréquentes chez les enfants et ainsi les connaissances sur les conséquences à long terme de l’EP sont limitées dans cette population.

L’étude CAPTIVATE évalue l’efficacité de l’association d’ibrutinib et de vénétoclax en 1ère ligne de traitement d’une LLC. Sur les 191 patients qui ont terminé les 15 mois de traitement, 29 ont rechuté. Aucun n’a développé de mutation de résistance BTK, PLCG2 ou BCL2, ni de mutation TP53. Tous les patients qui ont eu besoin d’une nouvelle ligne de traitement y sont répondeurs à l’exception d’un patient qui présente une maladie stable.

Peu de question plus épineuse et multiplement débattue que celle de la prophylaxie de la rechute SNC des lymphomes B diffus à grandes cellules ! Cette situation au pronostic sombre concerne entre 3% et 15% des LBDGC, et dépend de leur biologie (ABC vs GC, cluster moléculaire MCD vs les autres) et de leur présentation clinique (CNS-IPI).

Le giredestrant est un SERD bien toléré cliniquement actif chez les patientes en progression après un traitement hormonal. L'étude de phase II acelERA, visant à comparer l'efficacité et la sécurité du giredestrant par rapport à l'hormonothérapie, n'avait pas atteint l’objectif principal de l’amélioration de la survie sans progression. Cependant, des résultats prometteurs ont été observés.

Le groupe des cancers du sein triple-négatifs n'est pas homogène, et il en existe 4 sous-types moléculaires. Cet essai clinique de phase II randomisé visait à évaluer la pertinence d'une optimisation individuelle du traitement de 1ère ligne en fonction du sous-type moléculaire.

Pas de prévention des fractures de hanche, mais possible diminution de la mortalité liée aux cancers au prix d’une légère augmentation de la mortalité cardio-vasculaire...

Depuis 2005, la prise en charge standard des glioblastomes IDH-sauvages est celle du protocole dit de « Stupp » associant une radiochimiothérapie concomitante et une chimiothérapie adjuvante à base de témozolomide.

Les gliomes diffus de la ligne médiane sont des tumeurs de mauvais pronostic. Au-delà de la chirurgie, qui n’est pas toujours possible du fait de la localisation habituellement profonde de ces tumeurs, le traitement repose à l’heure actuelle sur la radiothérapie. Aucun traitement systémique n’a à ce jour montré une efficacité, y compris l’adjonction de témozolomide à la radiothérapie, qui est pourtant souvent proposée en pratique clinique.